mercredi 30 avril 2014

2/ Union européenne et développement local

1/  Réponse à la question : « L'Union européenne: frein ou levier pour le développement  local ?  par Arthur Riedacker  pour le MRC rédigée le 22/4/2014 

L'Union européenne (UE) comprend maintenant un Conseil européen de chefs d'états et de gouvernements où se prennent les décisions importantes, une Commission européenne pour exécuter les décisions et un Parlement européen. La contribution européenne  à l'agriculture, à la réalisation d'infrastructures ou via l’instauration de normes communes et d’objectifs environnementaux sont utiles. Mais la commission n’a pas vocation de s’occuper d’industrialisation ou d’énergie. Les recherches qu'elle cofinance ne sont utilisables qu’avec un bon tissu industriel. Avec un  budget de 1% du PIB  (de la richesse annuellement produite) des pays, contre 16% en France, 22 % aux États-Unis, son rôle pour le développement local est forcément limité!
Ces trois institutions de l’UE n’ont de compétence, ni pour la zone euro (seulement 18 des 28 pays de l'UE, donc ni la Suède, le Danemark, la Pologne ou l’Angleterre), ni sur sa banque centrale (BCE). Or, contrairement aux autres banques centrales, la BCE n’a pas pour mission de favoriser l'emploi et la croissance. Elle a donc actuellement un rôle quadruplement négatif: l'euro surévalué bloque la croissance, le redressement industriel, donc l’emploi et les rentrées fiscales de la France. Or il faut aussi régler la question de la dette qui s’est accumulée: environ 2000 milliards pour la France (93 % du PIB), dont le remboursement annuel est supérieur au budget de l'éducation nationale. Ne pouvant dévaluer, il ne reste plus aux états de la zone euro que, ce qu'on appelle pudiquement, la "dévaluation interne": réduire ou geler les salaires, les retraites, l’emploi dans la fonction publique, les remboursements de la sécurité sociale, les dotations financières aux collectivités locales, et augmenter les impôts pour économiser 50 milliards (l'UMP voudrait le double!). Il faut donc abaisser suffisamment le taux de l’Euro par rapport aux autres monnaies, ou sortir de la monnaie unique pour aller vers une monnaie commune : à l'Eurofranc (qui vaudrait un $1), à l'Euromark, etc. Ou encore,  à défaut, sortir de la zone-euro. Seul le chef d'état peut prendre cette décision, pas le parlement européen. Cela ne signifierait pas sortir de l’UE ou abandonner les capacités de coopérer entre états: la politique agricole commune et l’Airbus sont antérieurs à la BCE. Si ce débat est interdit c’est aussi pour masquer le rôle de la BCE dans la marche forcée vers un fédéralisme qui priverait les nations de leur capacité à décider démocratiquement.
(2490 signes !)

3/ Intervention du MRC à propos d'Alstom

 Jean Pierre Chevènement  et  Jean Luc Laurent  

Cliquer sur les liens ci-dessous 

 Alstom: ni General Electric ni Siemens, il faut faire émerger une alternative indépendante.  Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du MRC et député du Val-de-Marne,  lundi 28 avril 2014

http://www.mrc-france.org/Alstom-ni-General-Electric-ni-Siemens-il-faut-faire-emerger-une-alternative-independante_a599.html?TOKEN_RETURN
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[ Actualites ] Alstom : la France fera t-elle le choix de ne plus être maître de son destin industriel ?
Par Gérard Pierre, Secrétaire national à l'énergie, lundi 28 avril 2014.
28/04/2014
http://www.mrc-france.org/Alstom-la-France-fera-t-elle-le-choix-de-ne-plus-etre-maitre-de-son-destin-industriel_a598.html?TOKEN_RETURN